Tribune de Fabrice Lorvo, avocat associé FTPA, à propos de la révolution numérique et le partage de la valeur, dans Les Echos.
Le mouvement des gilets jaunes dépasse le stade du soubresaut conjoncturel et illustre un dysfonctionnement plus structurel. Après l’émotion qui a été forte, puisqu’on a entraperçu la possible chute de la République, le temps de la réflexion doit venir.
La société est remise en question par nombre de ceux qui la composent, il faut réagir. Ce cri, terrible, qui a été poussé lors de ces manifestations, il faut en comprendre les racines et y répondre.
Ce mouvement populaire illustre le refus d’une évolution dont on n’avait pas mesuré les conséquences. La révolution numérique que nous vivions depuis plusieurs années, et qui nous fait rêver par la facilité qu’elle nous apporte, est source de richesse pour certains, mais nous nous rendons compte aujourd’hui que la majorité des autres n’en recueille qu’appauvrissement et exclusion. Un peu à l’image du jour qui se lève en faisant fuir l’obscurité, et qui laisse apparaître, face au pilote de l’avion, une montagne infranchissable, la révolution numérique nous confronte au problème fondamental du partage de la valeur.
L’intégralité de l’article est disponible sur Les Echos.