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Expertises : La blockchain : un nouvel outil pour lutter contre les fake news

15 mars 2021

Article de Boriana Guimberteau, associée, à propos de l’utilisation du système de la blockchain comme nouvel outil de prévention et de lutte contre les fake news, dans Expertises.

Alors que la propagation de fake news ne cesse de s’accroître avec l’utilisation des réseaux sociaux, malgré l’existence d’un dispositif législatif, se pose la question de l’utilisation du système de la blockchain comme nouvel outil de prévention et de lutte contre ces fausses nouvelles.

Provenant d’une expression anglaise, les «  fake news » désignent en français les « fausses nouvelles » aussi nommées « fausses informations » ou encore « infox » (selon la Recommandation de la Commission d’enrichissement de la langue française du 4 octobre 2018). Ces procédés qui contribuent à la désinformation du public sont omniprésents, notamment sur les réseaux sociaux, et ne cessent d’agiter le monde politique et médiatique.

Les réseaux sociaux tendent à faciliter la diffusion de fake news et rendent le contrôle des informations diffusées plus difficile. En effet, les algorithmes sur certains réseaux sociaux permettent une diffusion automatisée de fausses informations renforcée par l’effet « bulle de filtres » (l’information reçue par les internautes est sélectionnée et hiérarchisée par des programmes informatiques qui ciblent ce qui l’intéresse le plus et empêchent d’avoir accès à d’autres informations).

Ces fausses informations peuvent être particulièrement dangereuses pour la réputation d’une personne physique ou morale. Tel a été le cas lorsque l’agence de presse Bloomberg a diffusé en 2016 une information provenant d’un faux communiqué de presse reçu d’une adresse électronique crédible mais fictive et portant sur des irrégularités sur les comptes Vinci. La diffusion de cette information a eu pour conséquence de faire chuter le titre Vinci de presque 20%. Par ailleurs, l’agence de presse Bloomberg a été condamnée par l’AMF à une sanction pécuniaire d’un montant de 5 millions d’euros pour avoir diffusé des informations qu’elle aurait dû savoir fausses.

L’intégralité de l’article est disponible dans Expertises.