Intervention de Fabrice Lorvo, associé, à propos du placement en redressement judiciaire de Lise Charmel en raison d’une cyberattaque, dans Le Figaro.
Le piratage informatique est décidément à prendre très au sérieux. Le 27 février dernier, toutes les entités françaises du groupe de lingerie haut de gamme Lise Charmel se sont placées en redressement judiciaire. Et ce, non pour des raisons liées à leur activité économique, mais, comme l’explique à l’AFP son directeur général Olivier Piquet, «pour se mettre à l’abri» après une cyberattaque. Le 8 novembre, un rançongiciel «a pris en otage toutes nos données en échange d’une clé permettant de les déchiffrer», raconte le dirigeant de ce groupe lyonnais comptant 1150 collaborateurs dans le monde. Tous les fichiers, toutes les données et tous les postes étaient alors cryptés.
«Je recommande aux entreprises de systématiquement préparer des plans de secours (plan de reprise d’activité). Et il faut qu’elles portent plainte», souligne Fabrice Lorvo, avocat chez FTPA.
L’intégralité de l’article est disponible dans Le Figaro.