Article de Fabrice Lorvo, associé, à propos de l’intégration du risque climatique dans les comptes des entreprises, dans L’Agefi Actifs.
Certains groupes d’investisseurs sensibilisent les entreprises à intégrer concrètement le risque climatique dans leurs comptes.
Après les organisations gouvernementales comme l’ONU, les institutions financières comme la Banque de France ou le Trésor américain, les investisseurs institutionnels sont de plus en plus nombreux à appeler les entreprises à intégrer dans leurs rapports financiers et comptes, le risque climatique.
Pour comprendre cette démarche, il faut partir d’un triple postulat. D’une part, nous sommes entrés dans une ère de dérèglement climatique. D’autre part, ce dérèglement est au moins favorisé par les activités économiques humaines. Enfin, nous devons / pouvons encore agir immédiatement pour tenter d’influencer cette évolution. Rappelons que l’acceptation de chacun de ces postulats ne fait pas l’unanimité au niveau international.
Le dérèglement climatique n’ayant pas de frontières, ce problème global exige une réponse mondiale et donc des conventions internationales. Face à l’urgence, un accord international (Accord de Paris) fixant des objectifs concrets à atteindre a été conclu le 12 décembre 2015 par 196 pays. Son objectif est d’engager tous les pays du monde à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) et de limiter le réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2 (de préférence à 1,5) degrés Celsius, par rapport au niveau préindustriel d’ici à 2100.
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