Intervention de Robert Corcos, associé, à propos de l’incendie de Notre-Dame et la responsabilité de l’entreprise en charge des travaux, dans L’express L’entreprise.
La cathédrale, propriété de l’Etat, n’était pas assurée. Et le montant maximal d’indemnisation prévu dans le contrat de l’entreprise en charge des travaux est ridicule.
Depuis le drame, il ne dort plus. Il a même coupé son téléphone. Julien Le Bras, le jeune PDG du groupe Le Bras Frères, spécialisé dans la restauration de monuments historiques, est effondré. “Je ne sais pas, je ne sais pas…”, répétait-il en boucle le lundi 15 avril au soir découvrant les images terribles de la cathédrale en flamme. Fin 2017, il avait explosé de joie après avoir raflé les trois lots de l’appel d’offres – échafaudage, charpente et couverture – de la rénovation de la flèche de Notre-Dame de Paris. Le contrat du siècle. Un cauchemar, aujourd’hui, pour cette grosse PME de Jarny en Meurthe-et-Moselle qui emploie près de 200 salariés. Pour Julien Le Bras, le chemin de croix juridique ne fait que commencer. Son entreprise est-elle responsable de l’incendie qui a ravagé “la forêt”, la charpente du joyau gothique ? Une question essentielle pour les assurances… et l’Etat.
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